
Réunion interministérielle à l'Elysée lundi matin autour de Hollande — Alstom
La réunion, prévue à 08h30, se déroulera en présence du Premier ministre, Manuel Valls, et des ministres et secrétaires d'Etat concernés par le dossier: Michel Sapin (Economie), Christophe Sirugue (Industrie), Alain Vidalies (Transports), a-t-on précisé de même source, confirmant une information du Journal du Dimanche.
"La méthode employée par Alstom est inacceptable. Tous les jours, avec le président de la République et les ministres, nous nous battons pour qu'Alstom gagne des marchés, au plan international comme au plan européen". Pour lui, "nous avons déjà sauvé Alstom et nous pouvons encore sauver Alstom, à condition que les dirigeants jouent pleinement leur rôle". "Nous l'avons dit cette semaine aux dirigeants d'Alstom", entreprise dont l'Etat est actionnaire minoritaire, a déclaré le Premier ministre lors du "Grand rendez-vous" organisé par la radio Europe 1, la chaîne iTELE et le quotidien économique Les Echos.
"Nous savions les faiblesses qui existaient sur le site de Belfort", a précisé Manuel Valls.
Londres doit être préparé à des "moments difficiles" — Brexit
Le Royaume-Uni aura ensuite deux ans pour négocier les complexes modalités de son départ, restant en attendant membre de l'Union. Mais ça veut dire quoi le Brexit? 51,9% des votants ont plébiscité la sortie de l'UE.
Damien Meslot, mais aussi le président du Département Florian Bouquet (LR) et le sénateur Cédric Perrin (LR) rappellent au PDG du groupe, Henri Poupart-Lafarge, que " L'histoire de cette entreprise ferroviaire est indissociable de la ville depuis 137 années: Belfort, c'est Alstom et Alstom, c'est Belfort! Il y avait été sermonné par le ministre de l'Économie, Michel Sapin, et son nouveau secrétaire d'État à l'Industrie, Christophe Sirugue, qui "lui ont fait part de leur incompréhension du caractère soudain et non concerté de cette annonce", avait indiqué Bercy dans un communiqué. Pour le gouvernement aussi l'annonce est catastrophique à quelques mois de la présidentielle.
Mais confrontée à une pénurie de commandes, sa direction a décidé de transférer la production de locomotives de Belfort à Reichshoffen, à 200 km au nord, tout en s'engageant à proposer aux salariés d'être transférés sur d'autres sites. Malgré cela, ne peut "empêcher" la fermeture du site de Belfort, jugeait samedi l'ancien ministre de l'Economie Emmanuel Macron, qui jugeait la décision "brutale".